Vague de suicides après la reprise de la « Tristitude » d’Oldelaf par Vincent Delerm
C’est Valérie qui a lancé l’alerte après avoir retrouvé son mari pendu avec ses écouteurs. « Mon mari venait de gagner à l’euromillions, on devait partir faire le tour du monde ! » nous confie désemparée la veuve qui a créé une association pour venir en aide aux familles de victimes.
Au lendemain du drame, une cellule de crise a été mise en place par le ministère de la culture. « Nous avions déjà connu une crise similaire quand les frères Dardenne avaient évoqué leur projet de remake de la Grande Vadrouille avec Lambert Wilson dans le rôle de Louis de Funès et Jean-Pierre Bacri dans le rôle de Bourvil » nous explique le porte-parole du ministère. « Le numéro vert créé à l’époque a été réactivé afin d’apporter un soutien psychologique aux personnes tombées par mégarde sur la mauvaise version de la chanson ».
Même si un spot de sensibilisation sera diffusé prochainement à la télévision, le principal danger proviendrait d’internet puisqu’à la fin du clip, les algorithmes redirigent directement les utilisateurs vers une boutique qui commercialise des pilules de cyanure sur le dark web.
De son côté, Vincent Delerm s’est déclaré fatigué par toutes ces polémiques : « A chaque fois que je sors un album c’est la même chose. Moi aussi quand j’écoute les albums d’Annie Cordy j’ai envie de me flinguer ! » Malheureusement, le célèbre pianiste ne compte pas s’arrêter là puisqu’il aurait racheté les droits de tous les titres de la Compagnie Créole, et envisagerait de reprendre « C’est bon pour le moral » en duo avec William Sheller.
Quant à Oldelaf, ces évènements semblent l’avoir profondément marqué : « J’ai écrit cette chanson pour faire rire les gens, pas pour qu’ils se jettent par la fenêtre ! » nous lance-t-il désespéré au téléphone. Avant de raccrocher, il insiste pour nous jouer un air à la guitare et commence à chantonner : « La Tristitude, c’est quand Vincent Delerm vient d’reprendre ta chanson, et ça fait mal » puis il éclate en sanglots.
Article proposé par Yann Constantieux