A. Bergé : “Moi, je ne prendrai jamais ma retraite car je suis indispensable à mon pays!”

L’Assemblée Nationale est en pleine ébullition sur la réforme des retraites. Faut-il reculer ou non l’âge de départ légal à la retraite ? Faut-il le passer de 62 à 64 ans ? Faut-il supprimer les régimes spéciaux ? Nous avons posé toutes ses questions et bien d’autres à Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée Nationale. Voici quelques éléments de réponses extraits de cet entretien.

“Encore une fois je le répète, je ne comprends pas que les Français et les Françaises ne veuillent pas faire des efforts. Deux toutes petites années de plus à travailler pour pouvoir renflouer les caisses de l’Etat que nous avons vidées par ailleurs, ce n’est pas la mer à boire.
Moi, vous voyez, j’ai repris mon travail pénible de député immédiatement après mon accouchement, et cela malgré le bruit, le froid et les odeurs de mes collègues.

Je crois profondément que les congés de maternité et parentaux sont réellement d’une indécence absolue. D’une part, cela coûte cher à la société et d’autre part, nous ne sommes plus au moyen-âge et nous voulons toutes faire carrière… Enfin, heu.. Moi, c’est sûr en tout cas…

Je le dis d’ailleurs clairement, je suis tellement indispensable à tant de monde que je ne me vois pas prendre ma retraite. Autour de moi, que ce soit dans mon univers familial proche, dans mon cercle d’amis ou parmi mes collèges au gouvernement, tout s’écroulerait. Sincèrement, je suis tellement efficace que j’en deviens absolument indispensable !
Et j’ajoute avec fierté que les futurs Présidents de la République pourront tous, sans exception compter sur mon total dévouement !”