G. ATTAL souhaite interdire l’accès des bars et cinémas aux chômeurs grâce à un badge
Dans une annonce qui a fait l’effet d’une bombe, Gabriel Attal, 1er ministre, a déclaré vouloir interdire l’accès des bars et des cinémas aux chômeurs. Cette initiative, selon lui, vise à “promouvoir la productivité et l’effort de recherche d’emploi”.
Lors d’une conférence de presse tenue dans un café chic du 7ème arrondissement, le ministre a expliqué : “Il est temps que les chômeurs se concentrent sur ce qui compte vraiment : trouver un travail. Trop souvent, nous les voyons perdre leur temps précieux dans les bars et les salles obscures. Il est de notre devoir de les remettre sur le droit chemin.”
L’annonce a immédiatement suscité des réactions contrastées. Du côté des bars et cinémas, on s’inquiète des répercussions économiques. “Si on nous enlève les chômeurs, on perdra au moins 50% de notre clientèle. Et puis, qui viendra voir les films de trois heures avec des sous-titres en islandais si ce n’est eux ?” s’interroge Jean-Michel, propriétaire du cinéma “Le Cinéphile Incompris”.
Quant aux chômeurs eux-mêmes, la nouvelle est accueillie avec un mélange d’incrédulité et de résignation. Michel, chômeur de longue durée et habitué du bistrot “Le Zinc Déprimé”, déclare : “Je viens ici pour oublier mes soucis et me remonter le moral avec un petit blanc. Maintenant, que vais-je faire ? Rester chez moi à regarder les rediffusions de ‘Questions pour un champion’ ? C’est une tragédie nationale.”
Des associations de défense des droits des chômeurs ont immédiatement réagi. Le président de “Chômeurs Sans Frontières”, René Dureuil, a affirmé : “Cette mesure est discriminatoire et scandaleuse. Les chômeurs ont aussi droit à un peu de détente. Sinon, comment voulez-vous qu’ils aient la force de chercher un emploi ?”
Interrogé sur les détails de la mise en œuvre de cette mesure, Gabriel Attal a suggéré que les chômeurs pourraient être identifiés par un “badge de chômeur” qu’ils seraient obligés de porter en permanence. “Cela facilitera les contrôles à l’entrée des établissements,” a-t-il ajouté avec un sourire satisfait.
En attendant, l’initiative de Gabriel Attal n’a pas encore été votée et pourrait bien rester au stade de la proposition. Les débats promettent d’être houleux à l’Assemblée, où l’opposition ne manque pas de se moquer : “Après les bars et les cinémas, pourquoi ne pas interdire aux chômeurs de sourire ou de respirer ?”, ironise un député facétieux.
Affaire à suivre, donc, mais en attendant, les chômeurs pourront encore profiter de leur dernière bière au bar du coin et de leur film préféré au cinéma. Quant à Gabriel Attal, il pourrait bien être invité à une projection spéciale du film “Les Rêves Écrasés” au prochain festival de Cannes.