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Nancy : Morano dénonce 2 retraités mangeant un couscous, la police les interpelle

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Ah, la politique et ses petites histoires croustillantes ! Cette fois-ci, c’est Nancy qui est le théâtre d’un incident pour le moins cocasse. Deux retraités, paisiblement attablés dans un restaurant, ont été pris pour cible par la célèbre Nadine Morano. Et pourquoi donc ? Tout simplement parce qu’ils osaient déguster un délicieux couscous. Oui, vous avez bien lu, un couscous ! Apparemment, pour Morano, manger un plat d’origine étrangère est un crime impardonnable.

Mais ne vous inquiétez pas, nos forces de l’ordre veillent au grain (de couscous). La police n’a pas tardé à intervenir et à interpeller ces dangereux retraités. On peut dire que la sécurité nationale est entre de bonnes mains ! Pendant ce temps-là, les vrais criminels courent toujours, mais au moins, nous sommes protégés des méfaits gastronomiques.

Bien sûr, cet incident n’a pas manqué de susciter de vives réactions politiques. Les uns soutiennent Morano, applaudissant son courage face à cette menace culinaire, tandis que d’autres la critiquent, dénonçant son intolérance et son manque de discernement. Mais après tout, pourquoi s’arrêter à un simple plat de couscous ? Pourquoi ne pas dénoncer tous les retraités qui osent manger des pizzas, des sushis ou même des tacos ? Après tout, la diversité culinaire est une véritable menace pour notre identité nationale, n’est-ce pas ?

Dans un élan de générosité, Morano a même proposé de payer une amende pour les deux retraités. Quelle bonté d’âme ! Mais ne vous méprenez pas, ce geste n’est pas motivé par la compassion ou l’empathie. Non, il s’agit simplement d’une stratégie politique pour se donner une image de sauveuse de la nation. Après tout, quoi de mieux pour se faire remarquer que de s’attaquer à des personnes âgées inoffensives ?

Pendant ce temps-là, les vrais problèmes de notre société sont relégués au second plan. Les inégalités sociales, le chômage, la précarité, tout cela semble bien moins important que le choix de notre repas. Mais rassurez-vous, chers lecteurs, nos politiciens veillent sur nous. Ils sont là pour nous protéger des dangers de la diversité culturelle et culinaire.

Il est temps de prendre du recul et de se demander si nous sommes vraiment prêts à accepter cette vision étroite et rétrograde de notre société. Sommes-nous prêts à laisser nos politiciens dicter nos choix alimentaires ? Sommes-nous prêts à sacrifier notre ouverture d’esprit et notre tolérance sur l’autel de la xénophobie déguisée en patriotisme ?

Il est grand temps de remettre les pendules à l’heure et de rappeler à nos politiciens que leur rôle est de servir l’intérêt général, et non de diviser la population en stigmatisant certaines communautés. Il est grand temps de dire haut et fort que nous ne laisserons pas la peur et l’intolérance dicter nos vies.

Alors, chers lecteurs, la prochaine fois que vous dégusterez un plat exotique, n’oubliez pas de remercier nos politiciens pour leur vigilance. Et surtout, n’oubliez pas de garder votre passeport culinaire à jour, car on ne sait jamais quand vous pourriez être arrêté pour avoir osé goûter à une autre culture.